Title
Entrevue avec Antoinette Robert, tissage
Subject
Transmission du tissage
Apprentissage en groupe
Saint-Alexis
Métier à tisser
AFÉAS
Description
Guide d'écoute :
Identification de l’entrevue
00 :00 :00
Premier contact avec la pratique
00 :00 :16
Petite fille il y avait dans la maison des morceaux tissés comme un châle tissé pas sa grand-mère, mais pas de métier à tisser.
Mais elle a été en contact avec un métier à tisser qu’à l’âge adulte, vers 1965-1968, donc vers l’âge de 45-48 ans. Et ce fut au local de l’âge d’or dans le sous-sol de la sacristie à Saint-Alexis. Elle avait envie d’apprendre à tisser pour le plaisir et pour s’occuper. Il s’y donnait des cours alors elle s’est inscrite.
Apprentissage du savoir et Perfectionnement
00 :01:37 à 00 :04 :12
00 :05 :27 à 00 :06 :12
00 :12 :10 à 00 :12 :28
Elle a commencé en suivant une quinzaine cours donnés par une Mme Gauthier de Joliette, il y avait d’autre femme qui suivait le cours, elles étaient toutes de la paroisse. Les cours se donnaient au local de l’âge d’or dans le sous-sol de la sacristie et les métiers étaient disponibles. D’autres femmes qui allaient tisser à ce local prodiguaient des conseils, chacune pouvaient profiter de l’expérience des autres.
Description/ fabrication des principales composantes du métier à tisser, des outils, des fibres /
00 :04 :12 à 00 :05 :13
00 :06 :12 à 00 : 11 :20
00 :14 :52 à 00 :22 :12
Il y a différentes largeurs de métier, 120 pouces étant le plus large pour confectionner des couvertures, des nappes.
**Un passage est difficile à comprendre puisque je n’ai pas de photos pour imager ce que l’on voit !
Plusieurs accessoires et parties du métier à tisser sont nommés et quelques explications sur le fonctionnement ou l’utilité sont décrites.
**Photo avec descriptive jointe.
Transmission
00 :05 :13 à 00 :05 :27
Antoinette a transmis ce savoir à sa fille Louisette. Louisette a appris par observation et conseils oraux de sa mère.
Mode d’exécution de la pratique
00 :11 :21 à 00 :14 :50
00 :22 :13 à 00 :28 :45
00 :29 :03 à 00 :43 :33
Il y a plus de femmes qui tissent aujourd’hui.
Les pièces déjà tissées qu’elle retrouvait chez elle, petite, étaient des couvertures, châles, catalognes.
Confection fait par la mère de Antoinette : des confortables : couvertures fabriquées avec des «restes» de vieux manteaux.
Qualités requises : «aimer ça et prendre son temps !»
Ça va mieux à deux pour monter le métier.
Plusieurs étapes sont requises pour monter le métier.
Autre confection :
- par Antoinette : couture : son propre patron de tabliers réversibles.
- par sa sœur : paniers en papier fripé.
Ses confections sont surtout des tapis, elle aime beaucoup faire des modèles à rayures et utiliser les couleurs bleu et noir. Elle fabrique également des napperons, centres de table…et elle a innové en utilisant du phantex, des foulards.
Elle a reçu à différentes occasions des lots de fils et de lanières de la part de personnes se départant de leur stock, arrêtant la pratique.
Lorsque la pièce est terminée, l’extrémité est repliée et une couture double est faite au moulin à coudre.
Lieu d’exécution et contexte de la pratique
00 :28 :45 à 00 :29 :03
00 :43 :33 à 00 :44 :23
Elle a tissé au local de l’AFEAS à Saint-Alexis. Lorsqu’elle a eut acheté un métier elle a tissé a sa maison dans une pièce attitrée. Lorsqu’elle tisse de grandes pièces comme des nappes alors elle retourne au local de l’AFEAS car il y a des métiers plus larges.
Elle tisse tout d’abord pour son plaisir et apprendre, mais son talent a vite été apprécié et reconnu alors elle a eu la commande de faire une nappe pour l’autel de l’église de sa paroisse et elle a beaucoup de demande de particuliers pour ses tapis. Cette demande s’est créée de bouche à oreille. Elle a vendu plusieurs douzaines de tapis.
Elle monte son métier en moyenne deux fois par année, 50 verges à chaque fois.
Transmission
00 :45 :55
Elle croit que la pratique va se poursuivre. Elle transmet ses connaissances a sa fille Louisette, son fils Gilles aimerait apprendre.
Elle n’a pas tissé le lin. Elle nous parle de la culture du lin à Saint-Alexis dans sa jeunesse. Plusieurs cultivateurs avaient des moutons et en utilisaient la laine.
Détails / souvenirs en lien avec la pratique
00 : 47 :37
Elle n’a pas tissé le lin. Elle nous parle de la culture du lin à Saint-Alexis dans sa jeunesse. Plusieurs cultivateurs avaient des moutons et en utilisaient la laine.
Conclusion
00 :53 :05
Autre savoir-faire : tricoter sur les clous…à suivre !!
00 :53 :28
Identification de l’entrevue
00 :00 :00
Premier contact avec la pratique
00 :00 :16
Petite fille il y avait dans la maison des morceaux tissés comme un châle tissé pas sa grand-mère, mais pas de métier à tisser.
Mais elle a été en contact avec un métier à tisser qu’à l’âge adulte, vers 1965-1968, donc vers l’âge de 45-48 ans. Et ce fut au local de l’âge d’or dans le sous-sol de la sacristie à Saint-Alexis. Elle avait envie d’apprendre à tisser pour le plaisir et pour s’occuper. Il s’y donnait des cours alors elle s’est inscrite.
Apprentissage du savoir et Perfectionnement
00 :01:37 à 00 :04 :12
00 :05 :27 à 00 :06 :12
00 :12 :10 à 00 :12 :28
Elle a commencé en suivant une quinzaine cours donnés par une Mme Gauthier de Joliette, il y avait d’autre femme qui suivait le cours, elles étaient toutes de la paroisse. Les cours se donnaient au local de l’âge d’or dans le sous-sol de la sacristie et les métiers étaient disponibles. D’autres femmes qui allaient tisser à ce local prodiguaient des conseils, chacune pouvaient profiter de l’expérience des autres.
Description/ fabrication des principales composantes du métier à tisser, des outils, des fibres /
00 :04 :12 à 00 :05 :13
00 :06 :12 à 00 : 11 :20
00 :14 :52 à 00 :22 :12
Il y a différentes largeurs de métier, 120 pouces étant le plus large pour confectionner des couvertures, des nappes.
**Un passage est difficile à comprendre puisque je n’ai pas de photos pour imager ce que l’on voit !
Plusieurs accessoires et parties du métier à tisser sont nommés et quelques explications sur le fonctionnement ou l’utilité sont décrites.
**Photo avec descriptive jointe.
Transmission
00 :05 :13 à 00 :05 :27
Antoinette a transmis ce savoir à sa fille Louisette. Louisette a appris par observation et conseils oraux de sa mère.
Mode d’exécution de la pratique
00 :11 :21 à 00 :14 :50
00 :22 :13 à 00 :28 :45
00 :29 :03 à 00 :43 :33
Il y a plus de femmes qui tissent aujourd’hui.
Les pièces déjà tissées qu’elle retrouvait chez elle, petite, étaient des couvertures, châles, catalognes.
Confection fait par la mère de Antoinette : des confortables : couvertures fabriquées avec des «restes» de vieux manteaux.
Qualités requises : «aimer ça et prendre son temps !»
Ça va mieux à deux pour monter le métier.
Plusieurs étapes sont requises pour monter le métier.
Autre confection :
- par Antoinette : couture : son propre patron de tabliers réversibles.
- par sa sœur : paniers en papier fripé.
Ses confections sont surtout des tapis, elle aime beaucoup faire des modèles à rayures et utiliser les couleurs bleu et noir. Elle fabrique également des napperons, centres de table…et elle a innové en utilisant du phantex, des foulards.
Elle a reçu à différentes occasions des lots de fils et de lanières de la part de personnes se départant de leur stock, arrêtant la pratique.
Lorsque la pièce est terminée, l’extrémité est repliée et une couture double est faite au moulin à coudre.
Lieu d’exécution et contexte de la pratique
00 :28 :45 à 00 :29 :03
00 :43 :33 à 00 :44 :23
Elle a tissé au local de l’AFEAS à Saint-Alexis. Lorsqu’elle a eut acheté un métier elle a tissé a sa maison dans une pièce attitrée. Lorsqu’elle tisse de grandes pièces comme des nappes alors elle retourne au local de l’AFEAS car il y a des métiers plus larges.
Elle tisse tout d’abord pour son plaisir et apprendre, mais son talent a vite été apprécié et reconnu alors elle a eu la commande de faire une nappe pour l’autel de l’église de sa paroisse et elle a beaucoup de demande de particuliers pour ses tapis. Cette demande s’est créée de bouche à oreille. Elle a vendu plusieurs douzaines de tapis.
Elle monte son métier en moyenne deux fois par année, 50 verges à chaque fois.
Transmission
00 :45 :55
Elle croit que la pratique va se poursuivre. Elle transmet ses connaissances a sa fille Louisette, son fils Gilles aimerait apprendre.
Elle n’a pas tissé le lin. Elle nous parle de la culture du lin à Saint-Alexis dans sa jeunesse. Plusieurs cultivateurs avaient des moutons et en utilisaient la laine.
Détails / souvenirs en lien avec la pratique
00 : 47 :37
Elle n’a pas tissé le lin. Elle nous parle de la culture du lin à Saint-Alexis dans sa jeunesse. Plusieurs cultivateurs avaient des moutons et en utilisaient la laine.
Conclusion
00 :53 :05
Autre savoir-faire : tricoter sur les clous…à suivre !!
00 :53 :28
Sa fille, Louisette Venne était présente et a participé à l'entrevue.
Format
.Wav 24 bits 44.1kHz
Creator
LÉPINE Stéphanie
Antoinette Robert
VENNE Louisette
Centre du patrimoine vivant de Lanaudière
Publisher
Centre du patrimoine vivant de Lanaudière
Date
14 novembre 2012
Rights
Consultation sur place au CPVL
Language
Français
Type
Document sonore
Coverage
Centre du Patrimoine Vivant de Lanaudière
1661-A rue Principale
Saint-Côme (Québec)
CANADA J0K 2B0
1661-A rue Principale
Saint-Côme (Québec)
CANADA J0K 2B0
Collecteur
Stéphanie Lépine
Informateur
Antoinette Robert
Louisette Venne
Notice biographique / histoire administrative
Antoinette Robert est née le 30 janvier 1920 à Saint-Alexis. Ses parents sont Odéa Robert et Lucienne Magnan.
Antoinette est l’aînée de la famille qui compte sept enfants. Six demi-frères et demi-sœurs naîtront du second mariage de sa mère et M Landry. Antoinette a complété une septième année. Elle a fait le métiers de cultivateur et couturière.
Antoinette Robert a été marié à Ronald Venne, a eu huit enfants : Louisette, Jacques, Armand, Gilles, Denis, Luc, Claude et François.
Mme Robert a appris à tisser à l’âge adulte avec Mme Gauthier de Joliette. Ce fut un apprentissage sous forme de cours de groupe. Elle a ensuite peaufiné sa maîtrise auprès des tisserandes de Saint-Alexis. Antoinette est de nature créative et aime innover avec des fibres inusitées en tissage comme le phantex.
Antoinette est l’aînée de la famille qui compte sept enfants. Six demi-frères et demi-sœurs naîtront du second mariage de sa mère et M Landry. Antoinette a complété une septième année. Elle a fait le métiers de cultivateur et couturière.
Antoinette Robert a été marié à Ronald Venne, a eu huit enfants : Louisette, Jacques, Armand, Gilles, Denis, Luc, Claude et François.
Mme Robert a appris à tisser à l’âge adulte avec Mme Gauthier de Joliette. Ce fut un apprentissage sous forme de cours de groupe. Elle a ensuite peaufiné sa maîtrise auprès des tisserandes de Saint-Alexis. Antoinette est de nature créative et aime innover avec des fibres inusitées en tissage comme le phantex.
Lieu
Résidence de l'informatrice, rue Landry, Saint-Alexis, Qc.
Durée
00:53:49
Objet
Métier à tisser, tapis
Savoir-faire
Tissage
Grille Du Berger
548000 - Fibre