Title
On a beau être des habitants
Creator
BEAUDRY Éric
CRAPO
Date
Non identifié
Language
Français
Type
Document sonore
Collecteur
Éric Beaudry
Informateur
Non identifié
Transcription
On a beau-z-être des habitants, j’demeure à St-Jacques-de-l’Achigan
Debout dans ma voiture, sur les routes j’vous l’assure
J’vends des patates, c’est mon métier à la ville Jacques Cartier
Quand on vous dit, faut travailler /bis
On a pas l’temps de berlander /bis
Quand la récolte est bonne, ça minote à l’automne
Quand c’est l’contraire, il faut, mes vieux, tirer l’yabe par la queue
En fait d’voiture j’sus bien greyé, une bonne barouche pour l’été
Une ‘tite jument qui grouille, c’est loin d’être une picouille
En hiver c’est dans mon berlot que je fais mon faraud
J’m’habille comme dans l’ancien temps, regardez-moi l’accoutrement
Ma tuque pis une bougrine, pis pas de chaussures fines
Mais une bonne paire de souliers d’bœufs, c’est encore c’qu’il ya d’mieux
Malgré mon p’tit air sans façon, je n’suis pas resté vieux garçon
Ah non, je vous l’assure, j’ai d’la progéniture
Je suis marié depuis seize ans et j’ai dix-neuf enfants
Le premier fils qui est docteur, j’en ai un autre qui est boxeur
Ti-Paul joue la grosse caisse, Jean-Marie vend la Presse
Pierre exerce le métier d’quêteux dans l’comté d’Richelieu
J’ai une de mes filles qui est couturière, j’en ai une autre qui est cuisinière
Y a une qui est servante et puis un’ autre qui chante
Afin de s’faire un cavalier pour pouvoir se marier
C’est ainsi d’suite pour tous les autres, si ‘sont comme ça, c’est pas d’ma faute
J’ai bien fait mon possible, c’était des enfants terrib’es
Qui savaient comment s’protéger quand j’y’eux donnais la volée
On a beau être des habitants, l’amour ça vous chatouille tout l’temps
C’est un petit quequ’ chose que l’on ignore la cause
Mais quand on a ce chatouillement, i’ faut s’gratter tout l’temps
Ma p’tite chanson est terminée, vous tous qui m’écoutez chanter
Elle vous paraît sans gêne, vous paraît pas vilaine
Et puis s’elle vous a fait plaisir, tachez de l’applaudir
Debout dans ma voiture, sur les routes j’vous l’assure
J’vends des patates, c’est mon métier à la ville Jacques Cartier
Quand on vous dit, faut travailler /bis
On a pas l’temps de berlander /bis
Quand la récolte est bonne, ça minote à l’automne
Quand c’est l’contraire, il faut, mes vieux, tirer l’yabe par la queue
En fait d’voiture j’sus bien greyé, une bonne barouche pour l’été
Une ‘tite jument qui grouille, c’est loin d’être une picouille
En hiver c’est dans mon berlot que je fais mon faraud
J’m’habille comme dans l’ancien temps, regardez-moi l’accoutrement
Ma tuque pis une bougrine, pis pas de chaussures fines
Mais une bonne paire de souliers d’bœufs, c’est encore c’qu’il ya d’mieux
Malgré mon p’tit air sans façon, je n’suis pas resté vieux garçon
Ah non, je vous l’assure, j’ai d’la progéniture
Je suis marié depuis seize ans et j’ai dix-neuf enfants
Le premier fils qui est docteur, j’en ai un autre qui est boxeur
Ti-Paul joue la grosse caisse, Jean-Marie vend la Presse
Pierre exerce le métier d’quêteux dans l’comté d’Richelieu
J’ai une de mes filles qui est couturière, j’en ai une autre qui est cuisinière
Y a une qui est servante et puis un’ autre qui chante
Afin de s’faire un cavalier pour pouvoir se marier
C’est ainsi d’suite pour tous les autres, si ‘sont comme ça, c’est pas d’ma faute
J’ai bien fait mon possible, c’était des enfants terrib’es
Qui savaient comment s’protéger quand j’y’eux donnais la volée
On a beau être des habitants, l’amour ça vous chatouille tout l’temps
C’est un petit quequ’ chose que l’on ignore la cause
Mais quand on a ce chatouillement, i’ faut s’gratter tout l’temps
Ma p’tite chanson est terminée, vous tous qui m’écoutez chanter
Elle vous paraît sans gêne, vous paraît pas vilaine
Et puis s’elle vous a fait plaisir, tachez de l’applaudir
Cote Laforte
VI - Chansons sur des timbres